Une nouvelle vie: partie1

1) Sombre époque:

Pas facile de survivre dans le désert. Le salut viendra des communautés, il le sait. La mort rode autour de lui. Un jour, deux jours, trois jours… Les reserves de nourriture s’épuisent, l’eau aussi. Plusieurs silhouettes à l’horizon, mais aucune ne répond à ses appels. Les seuls sons qu’il entend sont ceux d’un appel au secours sur sa radio. Une demoiselle ayant été faite prisionniere. Malheureusement, affaibli par le manque de médicaments depuis quelques temps, il peut à peine avancer dans le désert, alors, secourir une jeune fille…

Peu d’espoir à l’horizon. La vue se brouille, l’esprit aussi. Les zombis sont inquiétants, la folie guette…
Plus loin sur le bord de la route un cadavre, mort depuis peu de temps semble-t-il. Les vautours n’ont bizarrement pas commencé à jouer leurs roles de charognard. Au moins eux il ne meure pas de faim avec tous ces pauvres gens… Faim… Manger… Charognard… Plus de vivres, les dernieres racines trouvées hier ne suffisent pas à rassasier. Il a fallu chercher de l’eau aujourd’hui, mais pas le temps de faire autre chose ! Rageant ! Completement epuisé, Antocidas s’allonge non loin de l’homme étendu par terre. C’est une mort misérable, pour une vie misérable. Mais la souffrance est attroce. Les instincts primaires remontent à la surface.

Peut-etre le cadavre possede-t-il quelques réserves de nourriture ? Peut-etre est-il mort de soif ? Peut-etre… Se trainer jusqu’à l’homme parait une tache insurmontable. La nuit tombe.
Malheureusement les vieux vetements ne revelent rien d’intéressant. Et la besace est vide.
C’est la fin.
Est-ce la vue ou le ciel qui s’obscurcit ? Des ombres morbides commencent à apparaître dans le lointain. Les vautours arrivent afin de précipiter la fin. Non ! Ne pas finir comme ca, c’est impensable, un feu les eloignera ! Les vetements du mort serviront à l’alimenter. Ils se rapprochent, ils sont des milliers, le feu envahit le ciel mais rien y fait ils sont tout prêt. Ils déchirent les chairs, mangent les yeux, découpent méticulieusement des morceaux de viandes. La rage envahit l’ame et la raison fait place au delire. Les charognards n’auront pas cette viande, c’est à l’homme de survivre, pas aux betes ! Le reste n’est que chaos indescriptible ou l’humanité disparaît peu à peu sous la barbarie de ce monde.
Puis l’inconscience…